Présentation du Pavillon de Chasse

Situé dans la vallée de la Reine, le pavillon de chasse est une auberge bien connue des chasseurs et autres voyageurs parcourant la région. Le bâtiment principal est bâti au sommet d’un terre-plein au beau milieu de la forêt de la Reine. Une grange est construite juste à côté pour permettre aux passants de laisser leurs animaux se reposer le temps de leur séjour.

Dès lors que vous pénétrez dans le pavillon, l’ambiance chaleureuse de l’endroit n’est commune à aucune autre auberge de Kryte. Vous rencontrerez des chasseurs venus des quatre coins de la Tyrie, racontant leurs récits de chasses passées, mais aussi des aventuriers en quête de trésors lointains, qui ne refuseront jamais de partager les contes et légendes qui voilent les mystères de la Tyrie.

A droite de la cour lorsque l’on se dirige vers le Pavillon, la grange abrite les animaux des membres du Pacte des Oubliés ainsi que ceux des voyageurs. Les tas de foin à l’intérieur sont, paraît-il, confortables pour les plus réfractaires à ce que le commun des mortels appelle « lit », ou pour ceux dont les finances approchent les plus bas planchers. Prenez néanmoins garde à quelques matériels plus ou moins explosifs qui y sont entreposés.

Situé entre la grange et le pavillon, un petit socle de pierre gris sombre est entouré de runes bleutées. Les plus experts reconnaîtront-là un dispositif asura de téléportation. Ce dernier semble avoir deux destinations, mais inutile d’essayer de les atteindre, le portail n’accepte pas n’importe qui.

Derrière le Pavillon se tient un jardinet bien entretenu.

À droite, des simples sont plantés dans un carré de terre sombre. Vous pourriez remarquer que l’ensemble sent une magie qui n’augure rien de bon. Des petits piquets entourent la terre retournée.

Sur la gauche, c’est un coin bien plus accueillant qui se présente. Sillonné par de petites allées en gravier blanc, plusieurs types de plantes se côtoient. Deux petits arbres, des pruniers, apportent de l’ombre aux ensembles de basilic, clématites, sauge, fenouils et lierres. L’ensemble hétéroclite a été soigneusement dompté.

Au centre du jardinet se tient un parterre de scilles à deux feuilles, de petites fleurs bleues.

Enfin, contre le mur, un buisson aux fleurs rouges, d’origine sylvarie, grimpe. Un écriteau a été planté devant avec la mention : « Danger ! N’y touchez pas ! ». Une gravure représentant un humain pris de convulsions a été ajoutée dessous, dessinée avec un étonnant réalisme.

Une fois la porte (qui, rappelons-le, est toujours ouverte, sauf exception) passée, l’atmosphère chaleureuse, entretenue par une grande cheminée, accueille les voyageurs. Devant cette dernière se dresse une grande table de banquet entourée de chaises en bois, sur laquelle quelques chasseurs traînent régulièrement.

Un peu plus loin, et c’est bien là la première chose marquant le regard lorsque l’on entre, un long comptoir derrière quelques tabourets n’attend que des clients qu’Owen, employé de la taverne, se fera un plaisir de servir en l’absence d’autres membres.

Au-dessus des bouteilles alignées soigneusement contre le mur troué d’un passage donnant sur la cuisine, une imposante série de trophées de chasse trône, les têtes empaillées semblant observer les buveurs implacablement.

Deux bibliothèques Canthiennes sont disposées contre le mur, de vrais monstres recouvrant la totalité du mur, du plancher jusqu'au plafond. Elles sont assez jolies, l'artisan a visiblement décidé de faire à sa manière, préférant des carrés irréguliers aux rectangles identiques. Les livres sont bien rangés, bien droit, triés par thèmes et par sujets.

Sur le tapis se trouve une petite table basse sans pieds du même bois que les bibliothèques. Elle est entourée à la mode Canthienne de coussins brodés rouge-orangés. Quelques livres sont posés sur la table d’ont un « L’Exode » qui est ouvert à la page quarante-deux. Une odeur de parchemin neuf et de bois lustrer à la cire d’abeille émane de la table et des bibliothèques.

Plusieurs chopes sont suspendues par un fil au-dessus du coin, remplies de cire à en déborder, sur certaines la cire a coulée hors de la chope donnant alors une impression de « mousse ». Des mèches allumées sont prises au centre des chopes afin de fournir une luminosité suffisante pour lire. Une de ces chopes est également posée sur la table basse.

Elle est équipée d’une grande baignoire ainsi que de quoi laver des vêtements.

Au premier étage, une grande chambre spacieuse disposant de sa propre cheminée et d’un bac pour le bain est disponible pour une pièce d’argent. Deux autres, plus petites, mais de deux lits chacune, le sont pour cinquante cuivres. Le deuxième couloir, se dirigeant vers l’escalier montant au dernier étage, donne également sur la salle d’eau.

Au dernier étage, qui est une zone privée interdite aux clients, une porte ferme l’accès à un dortoir spacieux. A l’intérieur, une dizaine de lits, séparés par des cloisons de bois, accueillent les membres du Pacte des Oubliés.

Il y a également trois chambres, un peu plus petites que celles de l’étage inférieur, et un peu moins classieuses. Elles abritent les trois officiers du Pacte des Oubliés.

Juste avant cette porte est cachée par un rideau blanc immaculé une petite infirmerie. Celle-ci dispose de deux lits en plus du matériel médical rangé dans deux armoires à potions et autres substances, une commode asura et une table mobile. On y trouvera également du matériel d’alchimie asura en très bon état (avec deux manuels dont un particulièrement simple pour les oreilles courtes).

Fermée à clef et protégée magiquement contre les téléportations, une cave abrite une partie du matériel du Pacte.